Questions fréquentes

40 €/heure plus frais de déplacement éventuels (si je me déplace à plus de 30 minutes de mon domicile)

en espèces (veuillez avoir le montant juste) ou code QR sur GSM

Les clients fidèles peuvent également payer par virement bancaire

Oui, mais je les organise rarement moi-même. J’ai un tarif demi-journée/journée. Ceci est le tarif que je demande comme rémunération aux organisateurs de stages. Ceux-ci se chargent de l’organisation pratique et déterminent les frais d’inscriptions pour les participants .

Voici quelques idées d’ateliers :

• • Débuter avec le clicker training (1 jour)
  • Conscientisation se soi pour cavaliers (3 heures, éventuellement complétées par des cours d’équitation dans l’après-midi)

Tout deux contiennent une partie théorique. Cela nécessite un espace (local, hangar, écurie, etc.) où l’on puisse travailler à l’abri des intempéries.

S’il y a des cours d’ équitation, des chevaux et un manège sont bien sûr nécessaires.

L’atelier de clickertraining comporte également une partie pratique. Un paddock est un environnement idéal, mais un manège ou une grande écurie feront également l’affaire.

Envie d’organiser un atelier chez vous ou besoin de plus amples informations? Contactez moi à l’adresse suivante francoise@horsesmind.com

Oui. Je ne prête pas mes chevaux. Il faut donc avoir un cheval à disposition si vous souhaitez prendre des cours de travail à pied ou d’équitation avec moi. Je connais beaucoup d’exercices de conscientisation corporelle sans cheval que je peux faire avec vous (voir stage conscientisation se soi pour cavaliers). Mais une fois que vous avez fait ces exercices au sol, vous êtes censé les appliquer lorsque vous êtes à cheval.

Pour les cours d’équitation, j’attends que votre selle et votre bridon soient bien ajustés et que vous utilisiez un montoir pour monter sur le dos de votre cheval.

Pour les cours de travail à pied, vous avez besoin d’une corde éthologique (3-4 m). Un licol en corde n’est nécessaire que pour les chevaux très difficile à gérer.

Si vous souhaitez faire du clicker training, vous aurez besoin des éléments suivants :

• • de la nourriture que vous pouvez donner beaucoup en petites quantités. Ceci peut être une partie de sa nourriture journalière ou  des tranches de carottes, des friandises saines, etc. Les morceaux doivent être suffisamment petits pour que le cheval n’ait pas à les mâcher trop longtemps, mais suffisamment grands pour qu’il ne vous morde pas accidentellement les doigts.
  • cette friandise doit être facile à prendre. En hiver, les poches de votre veste font l’affaire, en été vous avez vraiment besoin d’une pochette de friandises. Optez pour un modèle qui puisse rester ouvert si nécessaire, mais qui ferme également bien (les modèles avec une barre métallique à l’ouverture sont idéaux)
  • un target stick (à acheter ou à fabriquer soi-même)

oui. J’ai une petite piste extérieure (15×35). Si vous n’avez pas de piste à disposition, votre cours peut avoir lieu chez moi.

Tout âge est le bienvenu pour le travail à pied. Le clicker training nécessite beaucoup de précision et de raisonnement de la part de la personne qui entraîne le cheval. Il est souvent difficile pour les jeunes enfants de se concentrer pendant une heure entière, je recommande donc aux enfants de ne prendre que 30 minutes de cours.

Étant donné que mes cours d’équitation visent également à conscientiser le cavalier, cela demande également beaucoup de concentration et donc je recommande également aux enfants de ne prendre que 30 min de cours.

Vous pouvez faire du travail à pied avec des chevaux de tous âges. Ceci vaut aussi pour l’utilisation du renforcement positif (=R+ = clicker training). C’est même formidable pour les jeunes chevaux de construire une bonne relation durable avec les humains, avant même qu’ils ne soient sous la selle. Les seules limites que je vois sont que le poulain doit prendre autre chose que le lait maternel. Il est vrai que la concentration des poulains est moindre, donc il faut adapter la durée de session.

Vous pouvez également faire du clicker training avec des chevaux plus âgés. On pourrait croire qu’ils apprennent moins vite, mais en pratique je trouve que la vitesse d’apprentissage dépend de l’intelligence du cheval, bien plus que de son âge.

Oui, je me déplace.

Le temps est le facteur limitant de mon agenda. Tout ce qui se trouve à moins de 30 minutes de chez moi (Google Maps dans des conditions idéales) ne pose aucun problème pour y aller et donner des cours. Si je dois me déplacer plus loin, des frais de déménagement seront ajoutés.

Pour déterminer si je viens jusque chez vous, j’utilise la règle suivante : je ne veux pas passer plus de temps dans la voiture que je le nombre d’heures que je donne cours. Donc si je dois conduire 1h pour arriver chez vous, je dois pouvoir donner deux cours ( chez vous ou dans un lieu à proximité).

Non.

En ce qui concerne  les cours d’équitation , cela n’est certainement pas le cas (puisque je me focalise surtout sur le cavalier). Il m’arrive aussi de donner des cours de travail à pied uniquement avec du renforcement négatif (R-), donc sans nourriture. Mais cela limite le nombre d’exercices que vous pouvez faire et rend certains exercices plus difficiles à expliquer à votre cheval. Mais vous pouvez effectivement faire du travail à pied avec moi, sans utiliser de nourriture.

Je ne suis pas spécialisée en dressage en liberté, mais je sais comment apprendre quelque chose à un cheval et j’ai de l‘expérience avec un certain nombre de figures de dressage en liberté ( comme le pas espagnol, la révérence, monter sur un podium, le chamois , le grand écart).

non. J’ai plus de 50 ans et il me faut beaucoup trop de temps pour récupérer si je tombe de cheval à mon âge. De plus, faire une chute de cheval peut résulter en une incapacité de travailler. Je monte mon propre cheval tous les deux jours et il est important pour moi que je puisse continuer à faire ça encore longtemps.

Par contre en ce qui concerne le travail à pieds , je n’ai aucun souci à travailler avec le cheval de quelqu’un d’autre

oui et non.

Mon premier cheval montait très difficilement dans un van. J’ai dû y consacrer tellement d’énergie que j’ en ai gardé une aversion pour l’apprentissage du van.

Je suis également convaincue qu’une fois que votre cheval développe un problème de van, on ne s’en débarrasse jamais à 100 %. Vous pourrez améliorer la situation, avec beaucoup de patience, vous pourrez éventuellement arriver à le charger à nouveau. Mais cela restera toujours un moment stressant.

Pour moi la seule bonne façon d’avoir un cheval qui charge facilement est :

• • Dès son plus jeune âge, faire beaucoup de travail à pied avec du renforcement positif, pour établir une solide relation de confiance entre vous.
  • Et puis l’exposer au van, sans rien forcer : s’ il va dedans  = super cheval, s’il n’entre pas = pas de souci, tout va bien. Pour que le van devienne vraiment dès le départ une chose très intéressante et positivement agréable. Cela signifie également que cela peut prendre 1 jour comme 1 an avant qu’il soit dedans. L’important est que vous devez absolument éviter toute expérience négative avec le van.

Je peux vous accompagner dans ce parcours, mais reconvertir un cheval qui a un problème de chargement est quelque chose que je ne fais plus. 

Si votre cheval monte dans le van, mais pas volontiers, je peux vous aider pour améliorer la situation . Dans ces cas-là, la solution se situe plus au niveau de garder l’attention de votre cheval et d’être claire dans vos demandes et pas de surmonter une phobie du van.

Ma langue maternelle est le néerlandais, mais j’enseigne également en français et en anglais

Ce que l’on appelle familièrement clicker training est en réalité un entraînement avec renforcement positif (R+). Le mot « positif » fait référence ici au fait que quelque chose est ajouté à l’environnement (généralement quelque chose de savoureux) pour renforcer le comportement souhaité.

Parce que le timing est très important si vous voulez entraîner un cheval, votre récompense vient toujours trop tard si vous travaillez uniquement avec de la nourriture. Pour parer à ça, nous utilisons un son pour indiquer au cheval que ce qui s’est passé à ce moment-là était bien, et que la friandise arrive. Il s’agit donc d’un signal qui fait le pont (‘bridge’) entre le comportement souhaité et la friandise.

Le son d’un clicker est parfois utilisé comme signal de transition, mais il on peut aussi utiliser un clic de la langue ou un mot court.

Ainsi, en clicker training, ce n’est pas le clicker qui est important, mais bien le fait que vous marquiez le bon comportement et que vous le récompensiez avec une friandise.

En associant quelque chose de savoureux au comportement que nous souhaitons, ce comportement deviendra plus courant. Une fois que nous aurons ce moment, nous utiliserons la théorie de l’apprentissage pour entraîner le cheval à donner ce comportement uniquement lorsqu’on le lui demande, jamais lorsqu’on ne le lui demande pas. 

Avec le clickertraining, vous pouvez dire à votre cheval de manière très précise « oui, c’est ce que j’attends de toi ». Vous pouvez l’utiliser cette méthode dans n’importe quel contexte et vous pouvez également l’appliquer en plus de toutes les autres techniques. Cependant, comme le résultat d’un bon comportement est très positif pour le cheval , nous avons moins besoin d’utiliser de la pression dans l’apprentissage du cheval (nous essayons activement d’en utiliser le moins possible). Nous cherchons aussi à expliquer quelque chose à un cheval en divisant un exercice en de très petites étapes, et en manipulant l’environnement. La stratégie est vraiment de causer le comportement (éventuellement par accident), pour pouvoir le récompenser, pour qu’il se reproduise plus facilement pour que finalement le cheval se fasse de façon consciente

Le clicker training est super puissant pour entraîner n’importe quoi. Et admettez-le, même si vous ne faites pas de clicker training , il vous arrive de donner une friandise à votre cheval. Ce que fait réellement le clickertrainnng , c’est vous expliquer comment vous pouvez utiliser cette friandise de manière optimale pour avoir des résultats optimaux.

Parce que nous nous entraînons avec de la nourriture, lors des premiers cours nous mettrons l’accent sur la politesse en présence de nourriture. Même si vous souhaitez faire du dressage en liberté (où vous avez vraiment besoin de R+), lors des premiers cours on apprend au cheval à être patient et à  rester en place poliment à côté de l’homme, pas sur le pas espagnol.

Vous pouvez utiliser le clicker training aussi bien au sol qu’en selle. Si vous souhaitez cliquer en selle, vous devez d’abord avoir introduit le clic depuis le sol et avoir effectué un certain nombre d’exercices de base.

Pour moi, le travail à pied consiste à entraîner votre cheval pendant que vous, en tant qu’humain, êtes à côté de lui.

Le travail à pied peut se faire de façon classique avec relâchement de pression, ou vous pouvez ajouter le clicker training. 

Je veux que chaque élève comprenne d’abord l’utilisation correcte de l’entraînement par  relâchement de pression. Ensuite ils peuvent choisir de continuer uniquement sur R- (pression/relâchement), ou ajouter le clicker training. La différence est que le cheval est beaucoup plus motivé si on fait du renforcement positif (R+) et que certains exercices sont beaucoup plus faciles à expliquer avec le clic qu’ avec de la pression (certaines choses ne peuvent tout simplement pas être enseignées avec R- seul), mais l’entraînement avec de la nourriture nécessite que l’entraîneur soit beaucoup plus rigoureux.

Dans le passé, la seule chose que les cavaliers faisaient à pied avec leurs chevaux c’était longer leur cheval.  Désormais on apprend beaucoup de choses depuis le sol.

Je souhaite par exemple que mon cheval soit facile à manipuler lors des tâches quotidiennes ; mettre un licol, rester immobile quand on l’arnache , être immobile au montoir, donner des pieds, suivre docilement, prendre des médicaments, soigner les plaies, etc. C’est le minimum pour moi

Vous pouvez également travailler votre communication grâce au travail à pied. Pouvez-vous faire démarrer/arrêter votre cheval de manière très précise lorsque vous êtes à côté de lui ? Pouvez-vous bouger tous les pieds de votre cheval dans n’importe quelle direction ?

Vous pouvez aussi le désensibiliser à toutes sortes de choses  (pulvérisation d’insectes, lavage, passage étroit,…)

Nous avons aussi l’habitude de faire travailler le cheval uniquement de façon physique, mais les chevaux ont aussi de l’intelligence. Avec le clicker training vous pouvez également leur apprendre à reconnaître toutes sortes d’objets ou des conceptes (gauche/droite, couleurs, lettres, ..). Ceci est intéressant spécialement pour les chevaux qui ne sont pas autorisés à trop bouger. Vous pouvez aussi leur apprendre à réaliser un parcours de manière autonome.

Le travail à pied peut aussi servir à leur expliquer ce que l’on attend d’eux sous la selle. Par exemple,vous pouvez d’abord expliquer à votre cheval un parcours au sol, ensuite vous vous mettez sur son dos et vous refaites ensemble le parcours connu. N’est-ce pas une façon très soft pour par exemple débourrer un cheval ? Les transitions, les sauts, tout ce qui est travail latéral ,  etc. peut également être effectués en premier lieu depuis le sol. L’avantage d’expliquer d’abord depuis le sol est que vous êtes que le cavalier ne perturbe pas le mouvement. Cela vous donne aussi l’opportunité de créer une historique de récompense du comportement demandé, de sorte que votre cheval soit plus susceptible de le proposer sous la selle.

L’équitation centrée est une manière de donner des cours d’équitation qui se concentre principalement sur le cavalier. Nous travaillons donc d’abord avec le cavalier ; est-il assis correctement?, sent-il son cheval bouger sous lui?, a-t-il s’il des aides bien synchronisées avec son cheval et claires?, … et ce n’est que lorsque cela est à peu près correct que nous utilisons cela pour améliorer le cheval.

Concrètement, cela signifie que lors des premiers cours, le cheval est simplement censé rester au pas ou au trot, sans que qu’on doive s’occuper de trop le travailler. Lors des premiers cours, l’accent est uniquement mis sur le cavalier. Si vous commencez l’Equitation Centrée, il arrive souvent que l’on remettent en question les habitudes du cavalier, ce qui donne le sentiment que vous ne savez plus comment monter à cheval. Au fur et à mesure que les leçons progressent, vous allez intégrer de plus en plus la conscience que vous donne l’Equitation Centree dans votre équitation habituelle.

Centered Riding est basé sur le style d’enseignement de Sally Swift. Elle souffrait de scoliose et utilisait toutes sortes de techniques de conscience corporelle telles que la Technique Alexander, le Thai chi, le Feldencreis, etc. Elle a intégré ces techniques dans ses cours d’équitation.

L’Equitation Centrée utilise souvent le pouvoir de l’imagination pour expliquer ce que le cavalier doit faire : en imaginant une image, vous provoquez inconsciemment des changements dans votre corps qui sont perçus par votre cheval. 

L’Equitation Centrée est utile pour chaque discipline car chaque discipline et chaque niveau bénéficie d’un cavalier qui ne gêne pas son cheval, qui est clair et stable et qui a un bon timing.

Vous pouvez trouver plus d’informations sur l’équitation centrée sur Centeredriding.org ou http://centeredridingbelgium.weebly.com/

Oui, parce que cela permts d entrainer plus de comportements et la motivation est bien plus élevée que si l’on travaille uniquement par relâchement de pression.

Cependant, j’ai 2 contre-indications, 2 cas où je recommande aux gens de ne pas commencer l’entraînement au clicker. Notez que mes deux contre indications sont dues à l’humain et pas au cheval. Donc si je regarde juste le côté cheval, oui tout le monde devrait utiliser le renforcement positif .

Le premier cas est celui où les competances de l humain en tant qu’ instructeur pour son cheval, sont vraiment pas ce qu il devraient être :  s il n’a pas un bon timing, s il n’est pas conséquent dans ces demandes et son instruction, s il a du mal a lire son cheval, s il a des difficultés a mettre en pratique les connaissances que je leur apporte sur la théorie d apprentissage . Ces gens là ne seront jamais de bons entraîneurs. Je ne peux qu’essayer de les améliorer un peu avec mes cours. Le problème est qu’avec l’entraînement au clicker, tout s’apprend si rapidement que cela s’applique au comportement souhaité comme au comportement indésirable. La probabilité que ces personnes accidentellement entraînent un comportement indésirable est élevée. C’est pourquoi je préfère avoir moins de résultats, mais aussi moins de dommages collatéraux.

Ma deuxième contre indication concerne des personnes ayant fait de l ethologie avec beaucoup de pression auparavant, et qui en cas de problèmes reviennent a leur façon de faire d avant. A ce moment là on se retrouve avant beaucoup d émotions positives grâce au clickertraining, mélangé avec beaucoup d émotions négative du a l excès de pression. Des recherches ont montré qu utiliser le clickertraining ensemble avec des punitions excessives, provoque plus de stress que si on entrainait son cheval en utilisant uniquement la punition. Donc si ces gens continuent à réagir aussi violemment envers leurs chevaux, je vais causer encore plus de stress aux chevaux si je commence soudainement à travailler avec des friandises.

Cela ne veut pas dire que vous devez a tout pris éviter d utiliser de la pression ou que si votre cheval vous mord, vous ne devez pas le remettre à sa place. Mais la pression utilisée ne doit jamais être plus que nécessaire. Et lorsque le cheval se comporte mal vous, la question suivante devrait être de savoir pourquoi. Vous pouvez punir un cheval, mais cela ne devrait pas être plus d’une ou deux fois par an, sinon quelque chose ne va pas du tout.

Mais en dehors de ces 2 cas, je recommande absolument l’entraînement au clicker à tout le monde

Lorsque j’achète un cheval, je préfère l’ acheter  jeune car je souhaite qu’il aie le moins de bagage émotionnel et physique possible. Au moment où j’ étais a la recherche d’ un nouveau cheval, j’avais 45 ans et j’avais vraiment eu beaucoup de mauvaises expériences avec mon premier cheval (demi-sang arabe). Je voulais vraiment un cheval plus docile et plus calme. Auparavant j’avais choisis un cheval Arabe parce que je préférais retenir un cheval plutôt que de devoir le pousser en avant. Entre-temps, j’ai découvert que ce raisonnement est incorrect. Grâce à l’équitation centrée, je parvient désormais beaucoup moins gêner les mouvements de mon cheval et donc aussi les chevaux à « sangs froids » avancent maintenant. De plus, je sais désormais que vous pouvez stimuler votre cheval à être plus en avant par les choses que vous lui demandez de faire sous la selle. Ainsi, un cheval qui n’est pas en avant de lui même, peut le devenir grâce à un bon entraînement et à une bonne position. A ce moment-là vous avez un cheval qui est en avant, mais qui en même temps reste calme dans sa tête au lieu d’être plein d’adrénaline).

Mon premier objectif étant le tourisme équestre, j’ai donc commencé à sélectionner les races qui peuvent donner de bons chevaux de randonnée: Islandais, Tinkers, Quarters, Lusitanien, Camargue, Freibergers, Merens et Henson. Puis j’ai supprimé des races de ma sélection pour toutes sortes de raisons :

• • Je connais des gens qui ont beaucoup de problèmes avec les chaussettes de leurs chevaux, notamment avec des acariens. Mes chevaux sont 24h/24 et 7j/7 ce qui veut dire qu’il y aura toujours de l’humidité au niveau des chaussettes, ce qui ne me semble pas idéal – > donc pas de Tinkers 
  • Les Islandais semblent assez sensibles à la gale estivale -> donc pas d’Islandais non plus
  • D’après mon expérience, les chevaux de couleur foncée attirent beaucoup plus de taons lors des promenades que les chevaux blancs -> donc pas de Merens.
  • de préférence une race sans trop de troubles héréditaires ; les Quarter Horses  en ont parfois, donc pas de Quarter
  • Le Henson est une race assez récente, ce qui signifie qu’elle n’est pas encore très stable dans ses propriétés -> donc peut-être pas Henson
  • Les Freiberger sont souvent lourdement bâti et je n’aime pas monter des chevaux lourds -> donc pas de Freiberger non plus
  • il reste donc encore le Lusitanien et la Camargue. Dans une optique de tourisme équestre, le Camargue semble plus adaptée que le Lusitanien. L’inconvénient du Camarguais est sa petite taille (max 1,5 m), mais ceci peut aussi être un avantage en randonnée.

Je suis très content d’avoir choisi un Camargue. Je n’ai absolument aucun problème à suivre les grands chevaux lors d’une promenade. C’est vraiment un cheval cool dans sa tête, mais en avant dans les allures. Il a rarement peur de quelque chose et lorsque cela se produit, il redevient calme en quelques secondes. C’est vraiment un cheval de rêve à avoir comme partenaire. De plus, leur achat est très économique.

La seule chose à laquelle il faut faire attention, c’est qu’ils sont souvent sensibles aux sucres. Cela reste une race frugale, c’est pourquoi une alimentation pauvre en céréales et en sucre est recommandée.

Si vous achetez votre cheval Camargue en Camargue même (il y en a peu en dehors de la Camargue), vous avez aussi l’avantage qu’ils y grandissent de manière très naturelle. Capitaine a vécu en liberté avec un groupe de chevaux jusqu’à l’âge de 5 ans. Ainsi, les autres chevaux l’ont élevé et, au cours de ses premières années de vie, il a pu bouger autant que nécessaire et a appris à gérer toutes sortes de terrains.